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ROME : LA TRINITÉ DES MONTS
LE CADRAN DU PÈRE MAIGNAN
© Paul Gagnaire
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L'ÉGLISE ET LE COUVENT DE LA TRINITÉ DES MONTS

*Le mont Pincio, connu dans l'Antiquité sous le nom de "collis hortorum", ne compte pas au nombre des sept collines de Rome, mais en est le point culminant, à 63 mètres d'altitude, et le relief le plus septentrional. ( les sept collines comprennent le Capitole, le Palatin, l'Aventin, le Quirinal, le Viminal, l'Esquilin et le Coelius).
L'église se dresse au sommet du majestueux escalier construit au XVIIIème siècle, piazza di Spagna, par De Sanctis et Specchi, depuis la fontaine de la Barcaccia édifiée par Pietro Bernini au siècle précédent. Cet escalier fut financé par les libéralités d'Etienne Gueffier, chargé d'affaires de France à Rome. Ce diplomate s'inscrivait dans la longue suite des ambassadeurs de France qui se signalèrent par de telles libéralités.
Pour un gnomoniste, cette église est déjà répertoriée, grâce au roman d'Henri de Régnier, "La Double Maîtresse", où l'on compatit aux désagréments d'un gentilhomme français séjournant à Rome, en 1767, et qui, rebelle à l'heure italique ( ou, peut-être, italienne ), dispensée par les horloges publiques, se rendait tous les jours devant l'église de La Trinité des Monts, dont une des horloges donnait l'heure " à la française ", qu'il considérait convenable pour régler sa montre.
A l'origine du couvent et de l'église, on trouve la pieuse relation née entre le roi Louis XI( 1423-1461-1483 ), et saint François de Paule, (1416-1507; canonisé le 01/05/1519), thaumaturge calabrais réputé et fondateur, à Cosenza, de l'ordre des Minimes, dont les religieux furent appelés, en Italie, les "paolotti". (*1*) Après la mort de Louis XI, son fils, Charles VIII, fournit les fonds pour l'achat du terrain et le 21 février 1495 le pape, Alexandre VI, accorda l'autorisation canonique de fonder un couvent qui serait réservé à des religieux français de l'ordre des Minimes. Jusqu'au XVIIIème siècle les dons des rois de France et les travaux d'embellissement ne cessèrent point, d'autant que plusieurs illustres familles romaines, les Altoviti, les Caetani, les Orsini, les Borghèse, etc., avaient pris sous leur patronage certaines chapelles latérales et les entretenaient avec soin et générosité.
*Pendant tout ce temps, les plus savants religieux vinrent au couvent pour étudier et enseigner, tels les pères Maignan, Séry, Mersenne, Le Sueur, Jacquier, Nicéron. Ils y croisaient les plus réputés des artistes, peintres ou sculpteurs, toujours affairés à orner les murs et les autels, Giacomo della Porta Giacomo della Porta (Porlezza, 1533 - Rome, 1602) est un architecte italien baroque., Domenico Fontana Domenico Fontana (Melide, 1543 – Naples, 1607), est un architecte tessinois qui a participé à la ré-urbanisation de Rome, Jacopo Sicula..., Perino del Varga..., Daniele da Volterra Daniele Ricciarelli (né à Volterra en 1509 et mort à Rome, le 4 avril 1566), plus connu sous le nom de Daniele da Volterra ou le Volterran, est un sculpteur et un peintre italien de la Renaissance tardive, peut-être Michel-Ange Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni dit Michel-Ange (né le 6 mars 1475 au château de Caprese à Caprese, au nord d'Arezzo en Toscane - 18 février 1564 à Rome), est un peintre, un sculpteur, un poète et un architecte italien de la Renaissance lui-même.
Dans la bibliothèque, qui rassemblait 9000 volumes à la veille de la Révolution, les Minimes avaient proclamé sur les murs, en lettres magistrales: " NON EST IN TOTA LAETIOR URBE LOCUS ", soit : " Il n'est point, dans toute la Ville, de lieu plus agréable ".
En 1798 la République romaine, imposée par les armées révolutionnaires, décréta la suppression du couvent; le pillage ne tarda guère, en même temps que les derniers religieux étaient chassés. On y caserna des troupes. En 1800 la voûte de l'église s'effondra. De ruines en tentatives de restauration, malgré les soins du cardinal Fesch, archevêque de Lyon et oncle de l'empereur Napoléon, malgré la restitution au culte décidée par Louis XVIII, tous les efforts furent vains pour redonner vie au couvent et, en 1828, la jouissance du "Couvent Royal de la Trinité des Monts" fut concédée aux religieuses françaises de la Société du Sacré-Coeur, récemment fondée par madame Barat, en religion Mère Madeleine Sophie Barat, dite "la Mère Admirable", dont la sainteté fut bientôt reconnue et proclamée.
Ces religieuses acceptèrent courageusement la charge de dispenser l'instruction et la culture françaises à des enfants et à des adolescentes qui remplacèrent dans ces lieux austères les illustres religieux de l'ordre des Minimes, si savants et si pieux. Ni Rome ni la France n'auraient pu souffrir la rupture d'un lien multiséculaire qui procurait à chaque partie gloire et honneur, et c'est ainsi que notre archevêque est toujours curé de la Trinité des Monts, tandis que l'obscur gnomoniste qui écrit ces lignes, paroissien de La Sainte Trinité, à Lyon, peut, sans sortir de son sujet, évoquer le cadran du père Maignan, en annexe à l'inventaire des cadrans du Rhône.


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LE PÈRE MAIGNAN ET SON CADRAN À LA TRINITÉ DES MONTS

*Le père Emmanuel Maignan est né à Toulouse en 1601. Il entra dans l'ordre des Minimes de saint François de Paule, y fut ordonné prêtre, y enseigna longtemps la philosophie et la théologie; il y termina sa carrière comme provincial d'Aquitaine. Il fut appelé à Rome, une première fois en 1637, pour professer au scholasticat des Minimes dont il fut presque immédiatement élu correcteur. Après un bref retour en France, il revint à Rome de 1643 à 1650. C'est alors qu'il eut pour élève le très brillant Jean François Nicéron qui, pourtant, ne séjourna au couvent que dix mois.
La réputation du père Maignan était immense. Louis XIV le visita à Toulouse et les capitouls placèrent son portrait dans la grande salle du Capitole, parmi les grands hommes de la province.
Ses principales oeuvres publiées sont toutes des pièces majeures :
- Perspectiva horaria, sive de Horographia gnomonica tum theoretica, tum pratica. Libri quatuor ...
Rome 1648 700 pages
- Cursus philosophicus
Toulouse 1653 4 vol.in 4°
- Philosophia sacra
Toulouse 1661 2 vol.in 4° etc.

Le père Maignan était en relations épistolaires avec les plus grands savants de son temps, Torricelli, Fermat, Mersenne ... Carcavi écrivait à Descartes, le 9 juillet 1649: " ... à Rome où il y a un Minime, nommé le père Maignan, plus intelligent que le feu père Mersenne ... ".
Beau compliment ! Cependant, la gnomonique n'était, pour le père Maignan, qu'une étude accessoire, comme unxercice de travaux pratiques. Ses préoccupations profondes allaient aux mathématiques, à l'optique (avec J.F. Nicéron), et à la perspective. Il tenait néanmoins ces matières pour secondaires, loin derrière la philosophie et la théologie.
Son cadran de La Trinité des Monts, appelé aussi "l'Astrolabe" ou "l'Astrolabe catoptrique", se déployait sur les murs et la voûte cylindrique de "la partie centrale de la galerie supérieure regardant le midi", dite "Galerie de l'Astrolabe". En réalité, cette galerie a son axe dans un azimut proche de -30° vers le Sud-Est, ou, si l'on compte depuis le Nord, en sens horloge, comme les marins, "dans le 150". La fenêtre que traversent les rayons du Soleil se ferme par un volet en bois à deux battants dont chacun est entaillé, à sa base, au ras de l'appui de la fenêtre, et le long de son bord opposé aux gonds, d'un portillon arrondi en forme de quart de cercle. Ainsi, le volet fermé, il subsiste une petite "chatière" semi-circulaire, qu'une planchette, aux bonnes dimensions, permet de clore, mais qu'on retire pour laisser fonctionner le cadran.

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Sur l'appui de la fenêtre, en un point précis devant la chatière, on installe une coupelle remplie d'eau ( peut-être de mercure, autrefois ), jusqu'à une marque de niveau à respecter. Le rayon de Soleil tombe sur le liquide et s'y réfléchit pour aller atteindre les murs ou la voûte et y reproduire les positions et les trajets apparents du Soleil, à travers de nombreuses familles de courbes diversement colorées et annotées d'inscriptions, de symboles, des figures du zodiaque et des graduations propres à chacune des coordonnées du Soleil qu'elles ont à manifester. Lorsque le volet est fermé et que, seule, la chatière laisse passer un rayon de soleil, l'effet produit par cette tache lumineuse arpentant la voûte et les murs, est saisissant.
Il faut remarquer ici l'embrasure intérieure de la fenêtre, très profonde puisqu'elle traverse un mur épais, ce qui fait que le tracé du cadran solaire commence au zénith de la coupelle, donc sur une surface plane et horizontale. Ce n'est qu'après l'avoir franchie que les lignes gnomoniques s'épanouissent sur les parois de la voûte cylindrique et sur les murs latéraux.
Mais ce cadran avait aussi une particularité qui pouvait paraître nouvelle à son époque; entre les lignes horaires de temps solaire, vrai, local, le père avait écrit les noms de villes et de pays du monde entier où il était midi lorsque la tache de lumière atteignait leur position parmi les angles horaires.
En plus des zones animées par le Soleil, le cadran comporte aussi, sur les murs, quatre tableaux d'inscriptions en latin.

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*1) L'un expose, en quatre paragraphes cloisonnés, le mode d'emploi du cadran que nous résumons fortement ici :
11) de l'Est à l'Ouest
chiffres arabes, noirs, de 7 à 12 à 4
lignes noires
heures à la française ( donc les heures de temps vrai numérotées en 2 fois 12 )
12) du lever au coucher
chiffres romains, minuscules, verts, de xiii à xxiiii
lignes vertes
heures italiques ( donc comptées depuis le coucher de la veille )
13) lignes rouges (droites perpendiculaires ou courbes parallèles)
indiquent les coordonnées locales.
azimuts, de -90° vers l'Est à 40° vers l'Ouest
almucantarats, de 5° vers l'horizon à 90° au zénith.
les deux familles par 5°
14) les douze figures du zodiaque, six boréales et six australes
peintes au naturel sur les murs.
datées dans deux cartouches annexes, à gauche et à droite.

*Ce dernier paragraphe se termine par un avertissement désabusé: " ... astrolabio in quo multa alia observantur, quorum notitiam solus dare posset qui illud invenit et delineavit". Comme le cadran et les inscriptions ont été restaurés en 1819 (date inscrite en bas), on peut penser que le restaurateur s'est senti dépassé par l'immensité des connaissances du père Maignan et de sa propre insuffisance ! Il a, en effet, omis de signaler les arcs de déclinaison, les heures babyloniques, les heures temporaires et, sans doute, d'autres renseignements encore, que ne révèlent pas les mauvais documents consultés.
Pourtant, dans le tableau d'inscriptions numéroté 3, ci-après, le père Maignan déclarait que l'usage de son astrolabe serait facilement compris de qui était un peu au fait de ces matières. Humilité feinte ou véritable ?

2) Un deuxième tableau d'inscriptions, dans un rectangle aux entourages sobrement décorés, rapporte les dégradations commises par les soldats français, napolitains et romains, à l'encontre des peintures représentant saint François de Paule et saint Jean l'Evangéliste. Il relate aussi les outrages et les innombrables taches infligés à l'astrolabe du père Maignan. Mais tout cela a été heureusement réparé par les soins d' Ange Félici, d'Ariminium (ville d'Ombrie), sous la direction du père Bruno Monteinard, minime, l'an du Seigneur 1819.

3) Un troisième tableau d' inscriptions s'abrite dans une sorte de manteau héraldique rouge; on y explique sommairement le principe de cet astrolabe catoptrique gnomonique, le rôle du miroir, le parcours du Soleil et on fait hommage de son invention et de sa réalisation au Révérend Père Emmanuel Maignan, de l'Ordre des Minimes. Il ne porte pas de date.

4) Enfin, un quatrième tableau indique, pour chaque jour de la semaine, les planètes régentes de chaque heure de jour et de chaque heure de nuit. Le titre du tableau précise que les heures à considérer sont les heures inégales (temporaires), dites aussi les heures planétaires. Mais cela n'est pas le point de vue des astrologues puristes et, dans sa "Perspectiva horaria ... ", le père Maignan ne les assimilait pas les unes aux autres.
Ce cadran de La Trinité des Monts, pourtant déjà remarquable, le cède de loin à celui que le père Maignan traça en 1644, dans le palazzo Spada, mais ce dernier n'entre pas dans notre sujet. On signalera cependant que, selon certains auteurs, le père Maignan aurait construit un modèle réduit de son cadran toujours à La Trinité des Monts mais à une fenêtre de la partie Ouest du couvent. Ces mêmes auteurs déclarent que ce type de cadran fut reproduit dans plusieurs palais romains. (*2*)


Traduction des mentions en latin et en grec figurant sur le dessin :

SIC LUDITUR ASTRIS C'est ainsi que l'on joue avec les astres
HOROLOGIUM AVEN. ASTRONOMICO-CATOPTRICUM SOC. IESU IN QUO TOTIUS PRIMI MOBILIS MOTUS REFLECTO SOLIS RADIO DEMONSTRANTUR Horloge d'Avignon, astronomico-catoptrique, de la Société de Jésus, sur lequel tous les mouvements du Premier Mobile (le Soleil), sont représentés grâce à un rayon de Soleil réfléchi
OUDEIS AGEOMETRETOS EISEITO Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre
NOSCE CUPIS VARIOS SOLIS LUNAEQUE LABORES ASPICE QUAM LUCEM FIXA "KATOPTRA" VIBRENT Tu veux connaître les différents mouvements du Soleil et de la Lune ? Alors, observe la lumière que font briller les miroirs fixes.


* Traduction du texte latin en 4 paragraphes cloisonnés

Tu connaîtras l'usage de l'astrolabe si tu lis ces lignes attentivement. Commence, dans la partie orientale au chiffre 7. On a écrit des chiffres arabes en noir, au dessus des lignes. De là tu progresseras vers la partie occidentale en découvrant, à mesure de ta progression,d'autres chiffres placés sur les lignes, de cette même couleur noire, jusqu'à 12 sur la ligne méridienne. De là continue d'avancer vers l'occident jusqu'au chiffre 4. Ces chiffres arabes décomptent les heures "à la française".

Semblablement, commençant à l'orient,tu verras le chiffre romain (en minuscules) xiii écrit au dessus d'une ligne verte. De là, en progressant vers l'ouest, tu verras d'autres chiffres écrits sur des lignes du même vert, jusqu'au chiffre xxiiii. Ces caractères romains annotent les heures italiques.

Des lignes de couleur rouge sont, ou bien perpendiculaires, ou bien circulaire (et alors elles sont concentriques).Elles servent à connaître les coordonnées célestes, comme on en voit aussi sur les cartes géographiques. On y a indiqué les degrés célestes de cette façon: sur les perpendiculaires, ( donc les azimuts), depuis le degré 10 à l'orient, jusqu'au degré 90; puis, de là, jusqu'au degré 40 à l'occident. sur les cercles, (donc les almucantarats), depuis le degré 5 sur l'horizon jusqu'au degré 90, au zénith.

On remarque les douze signes du zodiaque (six septentrionaux et six méridionaux),dessinés au naturel, selon leurs figurations usuelles. Sur cet astrolabe il y a bien d'autres choses à observer, mais leur explication ne pourrait seulement qu'être fournie par celui qui l'a inventé et dessiné. 1819

COMMENTAIRE: L'éventail azimutal ne va que de -90° Est à 40° Ouest en raison de la position intérieure du miroir sur l'appui de la fenêtre. Se retrouve bien l'axe de la galerie, environ -30° vers le Sud-Est.


* Traduction du texte latin

Les fresques anamorphiques représentant saint François de Paule, dans la partie orientale, et saint Jean l'Evangéliste, dans la partie occidentale, cette dernière due au très célèbre père Emmanuel Maignan, de l'Ordre des Minimes, ainsi que l'astrolabe, créé aussi par lui, dans la partie méridionale de cette galerie, avaient été profondément ravagés et recouverts d'innombrables taches par les soldats français, napolitains et romains qui furent mis en garnison dans ces lieux, pendant dix ans. Mais ils ont été restitués dans leur premier état, grâce à la sollicitude du père Bruno Monteinard, du même Ordre des Minimes, par le pinceau d'Ange Félici, de la ville d'Ariminium. L'an du Seigneur 1819.


*Traduction du texte latin :

Cet astrolabe offre aux regards une seule portion du ciel, celle qui s'étend depuis le zénith de Rome jusqu'à l'horizon, restant contenue entre les points du lever et du coucher du Soleil, à ceci près qu'elle en déborde de quelques degrés, vers l'Orient. Sur cet astrolabe on a placé, comme au centre du monde, un miroir d'où le rayon réfléchi de soleil apparaît et disparaît, selon qu' en fait ainsi l'autre vrai Soleil dans le vrai ciel, traverse le méridien et s'en vas vers le Nord, illuminant, au long de son circuit, toute cette galerie voûtée, soigneusement close, (par les volets), tant que le Soleil la parcourt, de façon que les tracés de l'astrolabe soient bien nettement observés. De plus, les différentes familles de lignes sont clairement expliquées, soit individuellement grâce aux annotations tracées près d'elles, soit collectivement et simultanément, sur des tables comme on peut le voir. Ce serait le lieu d'expliquer tous les autres usages de l'astrolabe, mais il les comprendra sans peine celui qui aura acquis quelques connaissances soit sur l'astrolabe ordinaire soit sur l'astrolabe (... ?). Le Révérend Père Emmanuel Maignan, de l'Ordre des Minimes, a inventé et dessiné cet astrolabe catoptrico-gnomonique.


* Traduction du titre du Tableau des Planètes :

Savoir quelle planète, cela n'importe quel jour de la semaine, exerce son influence pendant telle ou telle heure, de jour ou de nuit, définie dans le système des heures inégales ou, si l'on veut, planétaires, cela s'appréhende le plus facilement du monde grâce à cet abaque.


** Les vues montrent l'extrémité de la galerie et la fenêtre au miroir. On remarquera les volets fermés et la chatière ouverte. Noter aussi l'importante zone horizontale que l'épaisseur du mur dégage au plafond, au dessus de la fenêtre, et qui s'articule avec la voûte semi-cylindrique. L'orientation de la ligne 12 révèle bien l'azimut Sud-Est de la galerie.


Signes du zodiaque: Poissons, Lion, ...
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Notes appelées dans le texte
(*1*) *
Les armes de l'Ordre des Minimes et leur blasonnement par le Père Ménestrier.

(*2*) Voir l'ouvrage de Monseigneur Fourier Bonnard
"Histoire du couvent royal de La Trinité du mont Pincio à Rome"
Rome / Paris 1933, page 48