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Cadrans solaires de LYON - 6

Recherche de cadrans par village (69)

6-1 : à l'angle des rues Bugeaud et Tête d'Or (Couvent des Dominicains)

6-2 : à l'angle des rues Bugeaud et Tête d'Or (Couvent des Dominicains)

6-3 : Parc J.Jugan

6-4 : 2, place Maréchal Lyautey

6-5 : 3, place Kléber




Lyon 6-1 :
à l'angle des rues Bugeaud et Tête d'Or.
Couvent des Dominicains mitoyen de l'église du Saint Nom de Jésus
non visible de la voie publique
[inv. SAF : 6990602-2]
Cadran vertical sur le mur de l'église où s'adosse la galerie haute du cloître du couvent.
Peu déclinant du matin (13 à 15° S.E.), gravé et peint sur une dalle de marbre blanc extrêmement sale.
[Compléments]


Lyon 6-2 : à l'angle des rues Bugeaud et Tête d'Or
Couvent des Dominicains. Mitoyen de l'église de Saint Nom de Jésus.
[inv. SAF : 6990602-1]

Cadran équatorial à alidade,
sur le parapet de la galerie haute du cloître,
juste sous le cadran décrit ci-dessus.
Devises : " Lex lux " " La lumière est la loi "
" Sancta Maria mater Del virgo sine Labe Concepta "
" Sainte Mère, mère de Dieu, vierge conçue sans tache "

[Compléments]


Lyon 6-3 : Parc J.Jugan, devant l’immeuble Danica
[inv. SAF : *]
Cadran-hélice de Piet Hein offert par Danica à la Ville de Lyon
12 m de haut, points horaires, inscription, daté 1994.


Lyon 6-4 : 2, place Maréchal Lyautey
au dernier étage, entre deux mansardes
[inv. SAF : 6990601-1]
Cadran monumental, très grand, gravé et peint en brun-rouge à même la pierre de construction.
Celle-ci est monobloc, reposant sur une corniche, encadrée par 2 pilettes ornées de chapiteaux corinthiens.
Surmontant le tout, une autre corniche et un fronton triangulaire achèvent la mise en valeur du cadran.

Lignes d'heures rondes naissant d'un croissant fermé, centré sur le pied du style, et s'allongeant jusqu'à l'encadrement interne des trois bandeaux où s'inscrivent les chiffres; la ligne V (matin) s'élève au-dessus de l'horizontale et n'est tracée que pour " fermer " le dessin sur une valeur ronde, ce qui a pour but de faciliter l'interpolation à vue entre la ligne V et la ligne VI.
Numérotation romaine V -XII - VI avec chiffres gros et axés selon la pente des lignes horaires.
Entre les chiffres, dans les mêmes bandeaux, des tirets, fléchés vers le centre, marquent les demi-heures.
Les 7 arcs de déclinaison usuels annotés, chacun, du ou des deux signes du zodiaque qu'ils délimitent.
Une courbe en 8 chevauche la ligne XII. Sa boucle haute semble correcte mais sa boucle inférieure est trois fois trop large. Sur cette courbe, des tirets marquent le 1er jour du mois et sont annotés de la mention " 1er JANV " etc.
En haut de l'arc du solstice d'hiver, en très gros caractères, "HIVER" "AUTOM" et plus bas "ETE" "PRINT".
Le long de la boucle basse du 8 deux petites flèches rappellent dans quel sens il faut lire la courbe.
Très long style et très longue jambe d'appui implantée à peine à gauche de XIV, car la déclinaison, vers l'EST, du cadran est faible. La lecture de la date/déclinaison se fait à l'ombre commune du style et de sa jambe, sans qu'il n'y ait d'autre organe d'information.
Ce cadran n'est ni daté, ni signé mais c'est un monument lyonnais célèbre et qui se voit de loin, malgré les feuillages.
La maison qui le porte s'appelait jadis la "Maison de l'Aigle", lorsque la place Lyautey s'appelait place Louis XVI, sous la Restauration.
Dans la " Revue du Lyonnais ", nouvelle série N° 27, année 1863, Paul Saint Olive nous raconte, pages 21 et 22, que ce cadran a servi de référence aux Lyonnais pendant la période des travaux nécessités par la pose d'un nouveau cadran (d'horloge ?), au donjon de l'Hôtel de Ville.
Quand à l'aigle qui surmontait le cadran dont il est question ici, il a été emporté par un nocturne coup de vent du midi dont Saint-Olive nous affirme que: " notre Ville se rappellera longtemps la violence".
Qu'en est-il, cent trente ans plus tard ?



Lyon 6-5 : 3, place Kléber
sur la façade du Restaurant Pierre ORSI
[inv. SAF : 6990603-1]
Petit cadran carré d'environ 0m 40 de côté,
matière inconnue, probablement métallique, peinte en gris-bleu
Il s'agit d'un cadran horizontal déplorablement placé sur un mur vertical et à une hauteur excessive.

Avec de très fortes jumelles ou un téléobjectif de 300 mm on peut lire les informations suivantes :
Lignes d'heures rondes naissant à partir d'un cercle centré sur le pied du style et aboutissant au cercle intérieur de la zone des marques horaires.
Numérotation romaine, avec chiffres orientés vers le pied du style éventail en: IIII - XII - VIII. A lire par un consultant debout face au Nord.
Demi-heures très raccourcies, fléchées et naissant entre les chiffres des heures. Tirets intermédiaires pour les 1/4 d'heure.
Au Sud du style, entre les chiffres IIII et VIII, se devine un dessin rayé et martelé où se peuvent seuls identifier:
    1) un blason circulaire posé sur un cartouche très découpé.
    2) deux brassées de feuillages posées en sautoir, sous le cartouche.,
    3) un clocher carré surmontant le cartouche.
Inscription entre le dessin et le style, occupant trois lignes :
                J'AI ETE FAIT ET POSE PAR NICOLAS
                POLONCEAU PRIEUR
                CURE DE VILLAIN EN 1774
Style triangulaire découpé dans une épaisse feuille de métal. Découpe esthétique du côté vertical, insignifiant. Le pied du style est entouré d'un croissant.
La localisation de VILLAIN reste à établir: la vérification de la latitude de construction pourrait aider à la rechercher, car le Dictionnaire des Communes ne connaît pas de Villain.
Quant à Nicolas Polonceau, des informations biographiques seraient les bienvenues. Mais on peut déjà tenir pour probable qu’il s’agit du même Nicolas Polonceau que l’auteur du «  Petit Traité de Gnomonique ou l’Art de Tracer les cadrans solaires » ; Paris 1788.