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Cadrans solaires disparus
PARIS 06 - Palais-Bourbon

Palais du Luxembourg (disparu) avenue de Vaugirard
Hôpital de la Charité (disparu) rue Jacob
Couvent des Petits-Augustins (disparu) 14, rue Bonapartre - Ecole des Beaux-Arts
Couvent des Carmes (disparu) 70, rue Vaugirard
Séminaire Saint-Sulpice (disparu) 9, place Saint-Sulpice
Rue de Vaugirard (disparu) rue de Vaugirard

Palais du Luxembourg

Paris 6 : Palais du Luxembourg
façade sud, côté jardin
rue de Vaugirard
[inv. SAF : 7599127-1]
Au deuxième étage, au centre de la façade, un cadran solaire de 1774 a été remplacé par une horloge.

Le palais du Luxembourg doit son nom à l'hôtel bâti au milieu du XVIème siècle et qui appartenait à Francois de Piney, duc de Luxembourg.
Marie de Médicis achète cet hôtel et le domaine dits "de Luxembourg" en 1612. Elle ordonne en 1615 la construction d'un palais à l'architecte Salomon de Brosse.
Elle s'y installe en 1625, avant la fin des travaux. La partie droite du palais était réservée à la reine mère et celle de gauche à son fils, le roi Louis XIII.
La construction est achevée en 1635, Marie de Médicis doit le quitter la même année, exilée sur ordre de son fils à la suite de la "journée des Dupes".
Depuis 1799, le palais du Luxembourg est le siège du Sénat. L'hôtel initial, désormais appelé Petit Luxembourg, est devenu depuis 1825 la résidence officielle du président du Sénat.


Hôpital de la Charité

Paris 6 : Hôpital de la Charité
[inv. SAF : 7599123-1]
2 cadrans solaires (A. Gotteland - p. 47)
Devises : "Sine sole nihil"
"Rien sans le Soleil"
"Silens loquor"
"Je m'exprime sans paroles"


(Baron de Rivières : 1877 à 1885)

En 1606, Marie de Médicis a fait venir en France les frères de Saint-Jean-de-Dieu et ils reçurent de l'abbé de Saint-Germain-des-Prés l'utilisation de l'ancienne petite chapelle Saint-Père. Les nouveaux locataires réparèrent et obtinrent la cession définitive de la chapelle en même temps que celle du petit cimetière qui en dépendait. À partir de 1613 ils construisirent d'importants bâtiments destinés au service hospitalier. Les bâtiments de l'hôpital de la Charité furent détruits vers 1935 pour faire place à la nouvelle faculté de médecine


Couvent des Petits-Augustins

Paris 6 : Couvent des Petits-Augustins
14, rue Bonapartre - Ecole des Beaux-Arts
[inv. SAF : 7599121-1]
2 cadrans solaires ~ 1613 (A. Gotteland - p. 50)
Devise : "Quis scit an extremam stilus mihi denotet horam"
"Qui sait si le style du adan ne marque pas ma dernière heure ?"
"Imminet mors" "La mort est imminente"

Le site de l'ancien couvent des Petits-Augustins était situé au cœur de Paris et du quartier de Saint-Germain-des-Prés. La construction la plus ancienne est celle de la chapelle élevée au début du XVIIème siècle. Ce couvent est supprimé en 1790.
Au cours du Premier Empire, y fut créé le Musée des monuments français avec les éléments de sculptures françaises les plus remarquables. À la fermeture du musée, en 1816, les lieux sont affectés à l'École des Beaux-Arts qui s'y installe définitivement en 1829.


Couvent des Carmes

Paris 6 : Couvent des Carmes
dits de la Place Maubert
70, rue Vaugirard
[inv. SAF : 7599118-1]
cadran solaire (A. Gotteland - p. 28)
Devises : "Sic labitur aetas"
"Ainsi s'écoule la vie"
"Momentaneum quod delectat / aeternum quod cruciat"
"Le plaisir ne dure qu'un moment / la douleur n'en finit pas."


(Baron de Rivières : 1877 à 1885)

L'ordre des Carmes, originaire du mont Carmel en Israël, fonda en 1613 ce couvent, dont les moines s'adonnaient notamment à la production d'eau de mélisse (la célèbre Eau des Carmes).

En 1790, ce couvent dit des "Grands Carmes" fut fermé par la Convention. Le monastère devient une prison, et près de 700 détenus y sont enfermés, dont Joséphine de Beauharnais, première épouse de l'empereur Napoléon Ier, mais aussi 115 prêtres réfractaires, qui seront assassinés dans le jardin du couvent le 2 septembre 1792, à l'apogée de la Terreur révolutionnaire.


Séminaire Saint-Sulpice

Paris 6 : Séminaire Saint-Sulpice
9, place Saint-Sulpice
[inv. SAF : *]
cadran solaire (A. Gotteland - p. 55)
Devises : "Auget fidem concordia"
"La concorde augmente la foi"


(Baron de Rivières : 1877 à 1885)

Fondé en 1641 par Jean-Jacques Olier, curé de Saint-Sulpice, le séminaire Saint-Sulpice, occupait une partie de l'actuelle place Saint-Sulpice et de ses environs.
La confrérie fut supprimée en 1792 puis rétablie en 1802 dans un autre bâtiment du quartier. L'ancien séminaire de Saint-Sulpice, a été démoli en 1811. Un nouveau séminaire fut construit au sud de la place.
Les séminaristes quittèrent les lieux en décembre 1906, à la suite de la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat.
En janvier 1922, l'immeuble a été affecté au ministère des Finances,


Rue de Vaugirard

Paris 6 : rue de Vaugirard
[inv. SAF : *]
cadran solaire (A. Gotteland - p. 58)
Devises : "Aspice ut aspiciar"
"Regarde moi, afin que l'on me regarde"


(Baron de Rivières : 1877 à 1885)

Apparue au XVIème siècle, la rue de Vaugirard correspond à la route qui partait de l'enceinte de Philippe Auguste (au niveau de l'actuelle rue Monsieur-le-Prince) en direction du village de Vaugirard. Cette route serait elle-même établie sur une ancienne voie romaine.