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Colombes (92)
  Observatoire de Courtanvaux (disparu)
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* François-César Le Tellier, marquis de Courtanvaux (1718-1781)
comte de Tonnerre, duc de Doudeauville et de Villequier, marquis de Cruzy, baron d'Ancy-le-Franc
Grand d'Espagne, Capitaine-Colonel des Cent-Suisses
Chevalier de l'Ordre de Saint-Louis, membre de l'Académie des Sciences en 1764
arrière-petit-fils de Louvois ®

Militaire, astronome, chimiste
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Bessé-sur-Braye (72) : Château de Courtanvaux
[* 47°50'37.95" N 00°44'08.48"]
[inv. SAF : 72035001-01]
cadran déclinant, gravé sur pierre, lignes chiffrées, style absent, remplacé par un clou
La famille de Souvré est propriétaire du lieu de 1500 à 1661. Ses descendants continuent son œuvre jusqu'au mariage de sa petite-fille Anne de Souvré avec François Michel Le Tellier, marquis de Louvois et ministre de la Guerre de Louis XIV. Les héritiers de la famille Le Tellier se désintéressent de Courtanvaux et le château reste inhabité de 1691 à 1815.
Le château de Courtanvaux a été acheté par la commune de Bessé-sur-Braye en 1978.

* Horlogerie de marine : mesure de la longitude

Comme l'avait fait en 1714 le Parlement anglais en adoptant une ordonnance appelée « Longitud Act » lançant un concours récompensant celui qui mettra au point un dispositif permettant de déterminer la longitude en mer,  l’Académie des Sciences propose, en 1767 un prix pour la construction d’une montre marine précise et robuste pour déterminer la différence entre l'heure solaire et l'heure du méridien de référence, et ainsi obtenir la longitude d'un point.

Courtanvaux se chargea d’éprouver en mer les horloges présentées au concours en faisant construire à cette fin la frégate L'Aurore. Accompagné d’Alexandre-Guy Pingré (1711-1796), de Charles Messier (1730-1817) et de l’horloger Pierre Le Roy (1717-1785), auteur de deux de ces montres, Courtanvaux parcourut, pendant trois mois et demi, les côtes de France, de Flandre et de Hollande, essuyant des coups de vent assez violents pour être sûr que les montres étaient à l’abri des dérangements que pouvait causer le mouvement du vaisseau.
De fréquentes relâches permettaient de vérifier la régularité de leur marche. Sans Courtanvaux, cette épreuve aurait été retardée de quelques années. L'Académie, satisfaite de cette épreuve, décerna le prix à l’une des deux montres de Le Roy, en 1769.
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Chronomètre de marine de Pierre Le Roy, 1766.

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Inauguration de la gare de Colombes-Centre (Seine) le 27 avril 1851, avec la tour observatoire du marquis de Courtanvaux.
Gravure du journal l'illustration de l'inauguration de la ligne de chemin de fer le dimanche 27 avril 1851
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L'Observatoire de Colombes
Courtanvaux avait établi, à Colombes, un observatoire où il allait souvent, et dont il laissait la libre disposition à ceux de ses confrères auxquels cet observatoire et les instruments dont il l’avait enrichi pouvaient offrir quelque secours, soit pour de grands travaux, soit pour des observations importantes.

doigt Compte-rendu Observation à Colombes de l'éclipse de Soleil du 16 août 1765

doigt COLOMBES Hier & Aujourd'hui

* Plaque du tombeau de François-César Le Tellier, marquis de Courtanvaux, dernier comte de Tonnerre.
Le monument a été détruit le 26 août 1792. Il ne reste que cette plaque subsiste et une boite de plomb scellée sous le pavé de l'église renfermant le cœur du marquis. [© Source]


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Portrait du marquis de Courtanvaux (1718-1781)
capitaine colonel des Cent-Suisses de la Garde du roi
dans l’ habit de cérémonie du sacre
Huile sur toile, rentoilée. 129 x 97 cm
ÉCOLE FRANÇAISE, vers 1775
Eloge du marquis de Courtanvaux
par
Condorcet